Ce mini album rassemble la crème du collectif P-Funk : les anciens JB’s (Maceo Parker et Fred Wesley) et les piliers de Parliament et Funkadelic (Bernie Worell, Mike Hampton, Gary Shider…) autour du sorcier Bootsy Collins avec Dieu -George Clinton- en coulisses.
On peut s’amuser à déchiffrer un PS au dos de la pochette s’adressant à Jimmy Carter (Pass the water, boy ! Thanx for the sweat attack ok ! Bye) : sachant que ce dernier -democrate non flamboyant mais néanmoins premier président des USA à vraiment avoir lutté contre la discrimination raciale- on imagine que ce message traduit la déception du groupe à le voir battu par Reagan en 1980 au moment de l’enregistrement du disque.
Ce 7 titres contient l’essence du disco funk comme on (je) l’aime : celui qui te fait bouger les épaules, dodeliner tranquillement, puis chalouper franchement, l’esprit en flottaison dans un inter-espace galactique les pieds bien ancrés dans les racines.
Un disque vinyle fétiche et quelques raisons de l’écouter | Une chronique chaque samedi ou dimanche | Par @alcaline_jukeboxbabe. @jukebox_babe_plays
