
Voilà un album qui contient cette substance indéfinissable qui font les albums de chevet : ceux que l’on ecoute en entier en ne faisant rien d’autre que cela, comme un rendez-vous intime et régulier à l’abri de la fureur du monde
Il met en musique l’adolescence persistante sans manierisme ni surabondance de melancolie : il encapsule les levers de soleil et les pedales fuzz d’une jeunesse californienne sur les berges synthétiques d’une urbanité néerlandaise
C’est un disque construit sur des affinités : celles de Diego -Suzanne Kraft- Herrera avec Jonny Nash, acolyte au sein du label Melody As Truth qui vient ici poser ses guitares quand il n’est pas en train de jouer avec Gigi Masin et Young Marco dans Gaussian Curve. Une histoire de copains donc, autre substance inhérente aux disques qui durent.
Un disque vinyle fétiche et quelques raisons de l’écouter | Une chronique chaque samedi ou dimanche | Par @alcaline_jukeboxbabe. @jukebox_babe_plays
